«On a oublié le cercueil de ma maman»
La compagnie aérienne a oublié la maman de Gerardo à Bruxelles. A Naples, la famille éplorée a attendu en vain!
Gerardo Scandone, 57 ans, n'oubliera jamais ce vol maudit Bruxelles-Naples du 17 août dernier. Ce vol, c'était une promesse faite à sa maman sur son lit de mort. «Promets-moi que tu ne me quitteras pas un instant, tant que je ne serai pas enterrée», avait demandé la maman, quelques heures avant le grand départ. Et le fils promit... C'est ainsi qu'il s'est retrouvé, dans cet avion de SN Brussels Airlines, avec le cercueil de sa maman, en soute...
Du moins le croyait-il car, quelques minutes avant l'atterrissage, le commandant de bord vient informer Gerardo qu'on a «oublié sa maman à Bruxelles». En présentant les excuses de la compagnie... Mais pour Gerardo, déjà accablé par le chagrin, ce sont les heures les plus dures de sa vie qui vont suivre. Conformément à la tradition, toute la famille est venue de tout le pays, même de Turin, pour rendre un dernier hommage à la mamma. Tout le village est là aussi, qui attend le cercueil, à l'entrée du village, pour le porter jusqu'à l'église où il sera ouvert et veillé toute la nuit. En tout, près d'un millier de personnes qui attendent, trois heures avant l'arrivée, comme on le fait toujours au sud de Naples...
Mais Gerardo arrive seul et subit les foudres d'une famille effondrée par la double perte de l'être cher... Le cercueil arrivera bien en Italie, le soir-même, par un vol de Virgin Express. Les pompes funèbres italiennes passeront toute la nuit sur les routes, pour amener la maman à ses proches. Le tout, aux frais de Gerardo évidemment, même si, à ce moment, l'intéressé n'en avait cure...
«Quelle honte, explique Gerardo. Je n'ai pas pu tenir une promesse faite à ma maman sur son lit de mort. Et puis, nous avons tous été profondément choqués par ce qui s'est passé. Les traditions et l'hommage au défunt sont des choses extrêmement importantes pour des Italiens. Nous avions tout réglé pour que ça se passe au mieux. Et ce fut la catastrophe. Le pire c'est qu'aujourd'hui, je suis en froid avec ma famille qui a énormément souffert des événements et ne me l'a pas pardonné. Quant à la compagnie, elle ne s'est même pas excusée et n'a pas pris contact avec moi».
Chez SN Brussels Airlines, on se confond en excuses, évoquant la responsabilité d'un prestataire de services et un concours de circonstances. «C'est la société cargo de Bruxelles, à savoir BGS, qui était chargée d'acheminer le cercueil à bord, explique Cédric Leurquin, porte-parole de la compagnie. Pour une raison que nous ignorons à l'heure actuelle, elle ne l'a pas fait. A notre insu, car la place était réservée. Par ailleurs, elle a tardé à nous informer, sans quoi nous aurions pu informer le passager avant son embarquement. Quelques minutes avant son atterrissage à Naples, le commandant de bord a été avisé de l'oubli et s'est excusé auprès du passager».
Mais pourquoi pas d'excuses plus formelles? «Parce que notre service clients n'a pas été informé de l'incident, poursuit le porte-parole. Mais une enquête sérieuse va être menée et nous allons tenter de joindre le passager afin de nous excuser une fois encore et essayer avec lui de trouver une solution. Même si nous sommes conscients que le mal est fait et qu'il sera impossible de le réparer...»
Peut-être Gerardo pardonnera-t-il. Mais, en tout cas, il n'oubliera jamais...
Benoît Gilson - © La Dernière Heure 2004
On a oubli le cercueil de ma maman
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«On a oublié le cercueil de ma maman»
André
ex Sabena #26567
ex Sabena #26567
Who wants to play in the big league, has to behave as a such
For once I'll not be the defender of the airline:
An airline is a carrier.
BGS is a cargo agent, cargo handling Cie?
When the italian mama is no show even as cargo, what can the airline do?
Nothing, but fly on time....
And then: le commandant de bord vient informer Gerardo qu'on a «oublié sa maman à Bruxelles.
That is not his job, not at all.
The company should reprimand* him for interfering in commercial and/or cargo matters. Cargo managers do not interfere with pilot duties, do they?
But then I would advise the captain to refuse this reprimand, because the airline he is working for, does not have an own station manager or cargo manager at destinations he has to fly to, while his company poses as a full service airline and charges fees and cargo rates as one.
Who wants to play in the big league, has to behave as a such....
I would say to signore Gerardo, napolitano? You paid too much for services you did not get. Refer to the federal ministry of economical affairs, to get at least compensation for your damage.
*to reprimand = to tell someone officially that something they have done is very wrong.
An airline is a carrier.
BGS is a cargo agent, cargo handling Cie?
When the italian mama is no show even as cargo, what can the airline do?
Nothing, but fly on time....
And then: le commandant de bord vient informer Gerardo qu'on a «oublié sa maman à Bruxelles.
That is not his job, not at all.
The company should reprimand* him for interfering in commercial and/or cargo matters. Cargo managers do not interfere with pilot duties, do they?
But then I would advise the captain to refuse this reprimand, because the airline he is working for, does not have an own station manager or cargo manager at destinations he has to fly to, while his company poses as a full service airline and charges fees and cargo rates as one.
Who wants to play in the big league, has to behave as a such....
I would say to signore Gerardo, napolitano? You paid too much for services you did not get. Refer to the federal ministry of economical affairs, to get at least compensation for your damage.
*to reprimand = to tell someone officially that something they have done is very wrong.
